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Historique

Historique

Boucoiran et Nozières est une commune du Gard située entre Alès et Nîmes. Elle se répartit sur quatre lieux, son centre Boucoiran et ses hameaux, Nozières vers Nîmes, Lavol en direction d’Alès, qui se subdivise en Lavol bas et Lavol haut.

Bordée sur l’est à quelques lieux par le Gardon et à flanc de colline à l’ouest, Boucoiran est une porte des Cévennes. La forêt qui recouvre les collines abrite le témoignage d’une flore ancestrale, ce qui lui vaut d’être classée en patrimoine.

L’histoire jalonne ce village d’un riche passé. De l’oppidum protohistorique à l’abri de la dense végétation de sa forêt, du panorama du Grand Ranc qui permet d’embrasser du regard la vaste plaine qui l’entoure jusqu’aux contreforts montagneux des Cévennes.

Le nom de notre village signifie « Le bois (Bouc) sur le rocher (ranc) » à travers les âges il évolua ainsi:

Bocoiranum (1027) ; Castrum de Bocoirano (1210) ; Bocoiranum (1220) ; Bocoyranum (1384) ; Locus de Becoyrano (1461) ; Prioratus et benefficium Beatæ-Mariæ de Bocoyrano, Uticensis diocesis (1463) ; Bocqueyran (1555) ; Bocoyran (1561) ; Saint-Pierre de Boucoirand (1620) ; Bouqueyran (1695) ; Boucairan (1715) ; Le prieuré de Notre-Dame de Boucoiran

Une balade du centre de village évoque un retour vers son passé médiéval. Sa haute tour de presque 40 mètres (XII-XIII ème siècle), visible de la voie rapide, se situe sur un des points culminants du village. Le promeneur peut s’y rendre en longeant les anciennes fortifications (XII ème siècle) en direction du canal (XV ème et XVII ème siècle) bordé de jardins, ou y accéder par la porte de France (XIII ème siècle), vestige d’une ancienne entrée du village autrefois protégé par ses murailles. Le cœur de Boucoiran invite à des balades variées, canal, rivière, collines arborées, ponctuées des traces de son passé.

Boucoiran a su régulièrement se placer dans un présent et une modernité sociale et technologique sans ignorer son passé : sa tour de guet médiévale qui veillait à la sécurité de ses habitants et protégeait les marchands de la voie Régordane fut transformée au xx ème siècle en usine de plombs de chasse. Le moulin à farine (XVII ème siècle) qui participait à son autonomie alimentaire produit de l’électricité grâce à une turbine, la construction de son canal (XV-XVII ème siècle) au bénéfice des agriculteurs et des jardiniers aujourd’hui, sa gare qui est l’une des plus anciennes de France (1850), illustrent bien son ancrage dans l’Histoire, tout en se préservant du superflu.

Cette actualité se projette aujourd’hui sur la construction d’une centrale photovoltaïque et le développement de l’agriculture biologique dans ses diverses finalités, alimentaires et produits d’utilités diverses.

C’est parce qu’un village se développe en se nourrissant de ses racines que nous avons créé cette rubrique « Mémoire vivante » afin que tout habitant de la commune puisse transmettre et partager avec les nouveaux, comme les anciens, ce fil du temps qui nous traverse et nous inscrit dans une histoire collective où chacun a sa place.

Nous vous invitons à participer à cette aventure commune. Vous êtes tous les bienvenus. Dans cette perspective, vous pouvez joindre les commissions municipales culture et communication pour alimenter cette rubrique.